Placé en garde à vue après l’élection présidentielle du 24 février dernier pour un post sur sa page Facebook contestant les résultats dudit scrutin et appelant à la «révolte populaire », l’officier à la retraite traîne un lourd passé. En effet, il a déjà eu affaire avec la justice militaire à plusieurs reprises.
Le journal L’Observateur, dans sa livraison du jour, a fait état d’une traduction en conseil de discipline prise à son encontre lors de la manœuvre « Niambour V11 » à Tambacounda en 1995 à cause d’un harcèlement qu’il aurait effectué sur un soldat, avant d’être sanctionné pour 45 jours d’arrêt de travail de rigueur.
Capitaine de l’armée en 2016, il n’a pas pu accéder au grade de commandant à cause de ses agissements. D’ailleurs, en 1997, le Général Lamine Cissé a refusé un autre avancement à cause de son comportement « qui ternit gravement l’image de marque des Armées » et milite pas en faveur d’une « révocation ».
Toujours en 1997, le Directeur de la sécurité militaire avait proposé son «élimination de l’armée active».
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