Les travaux d’installation à l’usine de traitement et de pompage d’eau de Keur Momar Sarr (nord) d’un nouveau système d’alimentation en eau potable de Dakar se sont achevés samedi, a annoncé la Société nationale d’exploitation des eaux du Sénégal (SONES).
L’installation de ce nouveau système va notamment permettre d’accroître les capacités de production de l’usine de traitement et de pompage d’eau de Keur Momar Sarr dans la région de Louga, assure-t-on.
‘’Cette opération concrétise l’enlèvement de la pièce en Y et son remplacement par une autre en forme de T dotée de ballons plus importants pouvant permettre de doubler les capacités de production’’, a notamment expliqué Abdoul Niang, coordonnateur technique des travaux.
La capacité de production de l’usine de Keur Momar Sarr va renforcer avec l’installation de trois ballons supplémentaires trois ballons, alors que l’infrastructure n’en disposait que de trois jusque-là, a-t-il souligné après la mise en service du nouveau système d’alimentation.
L’arrêt soudain de la production de cette usine consécutif à une défaillance technique avait pendant une dizaine de jours entraîné une pénurie d’eau sans précédent à Dakar et dans les centres urbains dont l’alimentation en eau potable dépend de cette unité de traitement et de pompage de l’eau prélevée du Lac de Guiers.
‘’A l’issue de cette crise, un diagnostic a été fait et sept mesures avaient été préconisées. Cinq ont été réalisées. Les deux autres sont en cours d’exécution. J’ai pu mesurer la délicatesse des travaux, mais il était indispensable de les réaliser’’, a fait valoir Abdoul Niang.
Les récentes réalisations constituent des étapes d’une vision globale articulée autour de solutions structurelles et durables permettant de diversifier les sources d’approvisionnement et d’alimentation en eau de Dakar et des centres urbains, a-t-il laissé entendre.
Selon lui, la réussite de ce défi technique va permettre de sécuriser l’alimentation en eau de Dakar. L’usine de Keur Momar Sarr assure une production de 130 000 m3 par jour couvrant ainsi 35 % des besoins de la capitale.
APS
