Encore un épisode. Deux jours seulement après l’annonce de la mise en examen de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF, et de Yousef Al Obaidly, Directeur général de la chaine qatarie BeIn Sports, c’est au tour du président du PSG et du groupe BEIN, Nasser al Khelaifi, d’être lui aussi mis en examen. Selon nos confrères du Parisien et de l’Agence France Presse, le célèbre président du club parisien est mis en examen pour corruption active par le magistrat français Renaud Van Ruymbeke.
Il lui est reproché la validation présumée d’un versement de 3,1 millions d’euros (environ 2 milliards F CFA) pour Lamine Diack, alors président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), afin de faciliter l’obtention des Mondiaux d’athlétisme à Doha (Qatar) en 2017, finalement confiés à Londres (Grande-Bretagne).
Tout comme Lamine Diack, Nasser al Khelaïfi avait déjà été placé en mars sous le statut de témoin assisté dans cette information judiciaire ouverte à Paris, qui vise aussi les conditions d’attribution des Jeux Olympiques passés de Rio 2016 et futurs de Tokyo 2020. Convoqué le 16 mai dernier par le juge, le président qatari du PSG ne s’était pas présenté, au prétexte de sa présence à la finale de la Coupe de l’émir du Qatar de football. Sa mise en examen lui a été notifiée par courrier.
Cette affaire vient rejoindre une autre procédure qui vaut une mise en examen, depuis novembre 2015, à Lamine Diack, pour corruption et blanchiment de corruption en bande organisée. Lundi, 20 mai 2019, le Parquet national financier (PNF) de France donnait une nouvelle tournure à ce dossier, en requérant son renvoi en correctionnel. Le lendemain, le dirigeant sportif sénégalais se confiait en exclusivité sur iRadio et Emedia.sn, pour exprimer sa confiance suite à l’annonce de cette décision. « Je me prépare au procès… Je fais face depuis plus de trois ans… », rassurait-il.
Lamine Diack, ainsi que son fils, Papa Massata, son conseiller juridique Habib Cissé, Gabriel Dollé, administrateur du département antidopage de l’IAAF au moment des faits, Valentin Balachnichev, ex-président de la fédération russe d’athlétisme, et Alexeï Melnikov, entraîneur de l’équipe russe d’athlétisme, sont accusés d’avoir retardé contre de l’argent des sanctions pour dopage contre des athlètes russes.
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