La présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sortante s’est exprimée sur la question brûlante de l’actualité sociale.
Aminata Touré a regretté avec la dernière énergie, cette vague migratoire de jeunes qui meurent par dizaines dans l’Océan Atlantique.
« L’espoir ce n’est pas se jeter en mer parce qu’il faut être sacrément courageux pour prendre le large à bord d’une pirogue. Ces jeunes et femmes courageux, doivent trouver leur avenir ici, au Sénégal dans le Sahel et construire leur pays », souligne Aminata Touré.
Selon les chiffres des organisations, près de 500 jeunes ont péri dans les eaux océaniques. Suffisant pour que la présidente sortante du CESE, lance un appel pour alerter mais inviter les pouvoirs publics à mettre en place des activités qui permettent aux jeunes de ne pas sacrifier leur vie en bravant la mer.
Un séminaire organisé par Afrikajom Center, le « Think Thank » fondé par Alioune Tine. Poursuivant sa plaidoirie, elle souligne que « les jeunes doivent être partie prenante de ce qui se passe dans nos pays et les empêcher qu’ils prennent le chemin de l’exil. C’est-à-dire la mort programmée dans les océans. Les jeunes ne doivent pas être des contemplateurs. Ils doivent être partie prenante de ce qui se passe dans nos pays », fait-elle savoir.
« Il faut avoir des activités de promotion de la paix, impliquer les Asc qui jouent un rôle important. Il faut avoir des activités de promotion en dehors du sport pour la jeunesse de nos États. En Afrique subsaharienne, les jeunes constituent 70% de la population. C’est la force de nos pays. Il faut qu’ils s’impliquent dans les activités de réflexion. Ils ne peuvent pas être juste des contemplateurs ou des observateurs », fait savoir Aminata Touré lors du séminaire international ouvert ce jeudi à Dakar, sur le thème : « Réflexion sur la revue sécuritaire : État de droit et extrémisme violent au Sahel ».