Le chef de l’État, Macky Sall, qui a pris part, ce dimanche, au sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sur la situation au Mali et en République de Guinée, salue « les décisions fortes » prises par l’organisation sous régionale, pour exiger le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans les deux pays, dans un message posté sur les réseaux sociaux.
Mi-octobre, le président en exercice de la CEDEAO par ailleurs président du Ghana, Nana Akufo-Addo, avait effectué, une visite au Mali, pour rappeler que les militaires maliens doivent respecter leurs engagements en organisant les élections présidentielle et législatives fin février 2022.
Durcissement des sanctions individuelles contre des dirigeants maliens et guinéens
Toutefois, lors du sommet tenu ce dimanche, il a été fait mention d’une lettre officielle par laquelle le gouvernement malien annonce qu’il ne peut pas tenir les élections présidentielle et législatives en février 2022, comme initialement prévu, rapporte l’envoyé spécial de Rfi.
L’organisation sous régionale, déjà « très préoccupée par les « lenteurs » dans la « préparation » de ces élections, durcit les sanctions.
La CEDEAO, qui veut une transition rapide, également en Guinée, avait prononcé l’interdiction de voyager ainsi que le gel des avoirs financiers des putschistes conduits par l’actuel président de la transition, Colonel Mamady Doumbouya.