La mutuelle sociale nationale des artisans du Sénégal (Msnas) a été lancée hier à Soumbédioune pour la prise en charge des artisans. En effet, beaucoup d’artisans font face à des difficultés pour se soigner ou avoir une protection sociale. C’est dans se sens que la mutuelle a été mis en place.
Les artisans sénégalais vont pousser un ouf de soulagement en apprenant qu’ils vont avoir dorénavant une prise en charge médicale mais aussi une protection sociale. Selon le président du conseil d’administration de la mutuelle sociale nationale des artisans du Sénégal (Msnas) Assane Gueye, nous avons mis en place un comité restreint avec le ministère du travail qui est à la tête, le ministère de l’artisanat, les bailleurs de fonds, le bureau de suivi et opération du Pse et le Pca qui sont en charge de piloter la mutuelle. « Il est prévu de faire en sorte que la santé soit en premier lieu, la retraite, l’accident de travail, les allocations familiales viennent après. Aujourd’hui nous commençons par la santé ».
L’adhésion est à 2000 Fr après avoir adhéré, le minimum de ce qui est obligatoire c’est que l’adhérant doit cotiser au moins 21000 pour 5 personnes. « Le total de la cotisation est de 21000 avec le paquet de base. Au-delà des besoins, la protection sociale est un droit fondamental de tout un citoyen au niveau mondial», soutient-il. Avant d’ajouter que chacun a droit une protection sociale surtout chez les artisans, « j’ai l’habitude de dire que le secteur de l’artisan ce qu’il apporte au Sénégal, il n’y a pas un autre secteur qui l’apporte et de facto on doit avoir une protection sociale », explique-t-il.
Selon lui, avant ce sont les fonctionnaires et les entreprises formelles qui en bénéficiaient. « Nous sommes à 6400 adhésions pour l’ensemble du territoire national et il n’y a pas encore 10% qui ont adhéré parce que la population artisanale fait plus de 2 millions de personnes», soutient-il. Poursuivant son propos, M.Gueye souligne qu’ils comptent avoir 12000 millions de bénéficiaires. «Au Sénégal, 80% de la population est dans le secteur informel surtout dans l’artisanat. Chaque département doit faire une sensibilisation ».
Mame Diarra DIENG
