Accueil A LA UNE Amnesty international aux autorités : «Cette répression doit cesser…»

Amnesty international aux autorités : «Cette répression doit cesser…»

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Le traitement réservé au leader du parti Pastef par les Forces de l’ordre, ce jeudi, lors de son déplacement pour le Tribunal afin de comparaître pour l’affaire de diffamation, et la répression des manifestants qui le soutenaient ont poussé l’Ong de défense des droits humains à s’adresser aux autorités. Dans un communiqué, le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du centre d’Amnesty international indique que «cette tendance à la répression doit cesser maintenant afin de désamorcer les tensions». «Au lieu de réprimer les libertés, les autorités devraient respecter les droits humains, cesser de faire un usage excessif de la force lors des manifestations, autoriser les médias à couvrir les manifestations, cesser de détenir arbitrairement des journalistes et membres de l’opposition, et respecter les droits à la liberté d’expression et à la liberté de réunion pacifique», fait-on remarquer dans le document d’Ai.

Rappelant les faits qui se sont déroulés ces derniers jours (empêchement de Ousmane Sonko de rentrer chez lui après le meeting du 15 mars aux manifestations de rue du jeudi, en passant par les brutalités subies par l’opposant en se rendant au Tribunal), Amnesty international dira, par le biais de Samira Daoud, directrice du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du centre de ladite organisation : «A l’approche de l’élection présidentielle de 2024, les autorités sénégalaises affaiblissent la protection des droits humains dans le pays, notamment en restreignant les droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et la liberté de la presse, en interdisant les manifestations organisées par les partis d’opposition et en ne respectant pas les droits à la Justice, à la transparence et à la vérité des victimes, avec l’usage de la force.»

«Dans tout le Sénégal, les droits à la liberté de réunion pacifique et d’expression sont menacés. Il est essentiel que les personnes soupçonnées d’avoir fait un usage illégal de la force lors des répressions de manifestations passées soient traduites en Justice et que les droits humains soient effectivement respectés, protégés et promus à l’approche de l’élection présidentielle de 2024», a encore déclaré Samira Daoud.

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