A Saly depuis hier, la Nba Academy Afica a lancé la quatrième édition du camp de basket destinée aux filles du continent. Ce sont 25 filles issues de 11 pays qui vont bénéficier de l’expertise de coaches et d’anciennes joueuses de la Wnba.
Par Woury DIALLO – La Nba Academy Africa a lancé hier et ce jusqu’à jeudi, son quatrième camp de basket à Saly, dans la localité de Mbour. Et cela, après les deux camps de 2018 et celui de 2019. Exclusivement destinée aux filles, la présente édition regroupe 25 jeunes pensionnaires de 11 pays africains. «L’objectif est de leur donner l’opportunité de pouvoir s’exprimer encore plus, pas seulement sur le plan basket, mais éducatif, de montrer leur valeur en tant que femmes», a confié l’ancienne championne Wnba, Hamchetou Maïga-Ba, parmi les coaches présentes à la présente édition. Un choix des filles qui s’explique, selon l’ancienne internationale malienne, par le désir «de participer au développement du basketball féminin africain, qui souvent ne bénéficie pas du même traitement que les garçons. Il y a beaucoup de talents en Afrique. Quand vous partez dans les universités américaines ou en Europe, la majeur partie des joueuses-clés, sont des Africaines».
Afin d’offrir plus d’opportunités aux filles, l’idée de mettre en place une Nba Academy pour les filles, à l’image des garçons, ou encore la Basketball Africa League serait en gestation, à en croire l’entraîneure-cheffe de Seattle Storm et responsable des opérations féminines de basket-ball, Noelle Quinn.
Au-delà des deux anciennes championnes, d’autres comme Taj McWilliams-Franklin (Etats-Unis), Astou Ndiaye (Sénégal), Arike Ogunbowale (Dallas Wings ; États-Unis ; égalité au Nigeria) et Jasmine Thomas (Connecticut Sun, Etats-Unis) prennent part à la présente édition.
Pendant quatre jours, les participantes prendront part à des programmes de compétences de vie et à des séances de développement du leadership.
Lancé en 2018, le programme féminin de la Nba Academy est une série de camps pour les meilleures basketteuses dans le continent africain, mais aussi en Australie, en Inde ou encore au Mexique.
A noter que huit anciennes participantes au camp se sont engagées ou ont fréquenté des écoles de la Division I de la Ncaa aux Etats-Unis.
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