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COUR SUPRÊME : JOUR DE VÉRITÉ POUR KHALIFA SALL

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COUR SUPRÊME : JOUR DE VÉRITÉ POUR KHALIFA SALL

L’ex-maire de Dakar est à l’écoute de la Cour suprême. Après la confirmation de sa condamnation à cinq (5) ans de prison par la Cour d’appel dans le cadre de l’affaire dite de la Caisse d’avance de la Mairie de Dakar, les avocats de Khalifa Sall ont saisi ladite juridiction pour casser ce verdict.

Les juges de la Cour suprême, en l’occurrence Amadou Baal, Waly Faye, Adama Ndiaye, Mbacké Fall, et Ibrahima Sy vont fixer Khalifa Sall sur son sort. Ils peuvent casser l’arrêt de la Cour d’appel ayant entrainé la condamnation de l’ex maire de Dakar avant de renvoyer l’affaire devant une autre juridiction d’appel autrement constitué. Les juges peuvent également casser la décision de la Cour d’appel et rendre leur propre décision. Enfin, les juges de la Cour suprême peuvent rejeter le pourvoi en déclarant mal-fondés les moyens soulevés par les avocats du maire révoqué.

Si ce dernier cas se produit, la seule alternative qui s’offrirait aux conseils de Khalifa Sall, c’est de faire un rabat d’arrêt (voir notre article sur cette éventuelle dernière carte de Khalifa Sall), qui est une procédure initiée contre un arrêt rendu par la Cour suprême au Sénégal. Elle a pour effet de corriger une erreur de pure procédure exclusivement imputable à la Cour suprême. L’erreur de procédure est celle qui s’est produite dans la manipulation des pièces ou la transformation d’information relative au déroulement de l’instance. Le rabat d’arrêt est suspensif. Il retarde l’exécution de la décision rendue par la Cour suprême. Ainsi, Khalifa Sall sera toujours considéré comme présumé innocent et sa candidature à l’élection présidentielle de février 2019 ne serait pas menacée.

La Cour suprême doit rendre son délibéré ce jeudi, 3 janvier 2019. L’audience n’a pas encore démarré. Pour l’heure, les lieux grouillent de forces de l’ordre qui sécurisent les lieux. Ce, en présence des soutiens de Khalifa Sall, qui ont fait le déplacement. Ils sont venus soutenir leur candidat. « Rien n’empêchera ce dernier d’être candidat. Il quittera la prison (de Rebeuss) pour le Palais de la République, s’il plait à Dieu », prie l’un d’eux, Lamine Sané.

Venu de Grand-Yoff, fief de Khalifa Sall, le militant assure être sur place depuis 06h25, ce matin. Il faut rappeler que ledit candidat déclaré à la présidentielle du 24 février 2019, a passé l’épreuve de vérifications des parrainages effectuée par le Conseil constitutionnel. Il lui reste désormais à passer les autres étapes pour la validation de sa candidature et le verdict de ce jeudi risque de rajouter une couche au débat.

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