À l’instar de la communauté internationale, la journée mondiale de l’hygiène menstruelle a été célébrée hier au lycée Kennedy pour sensibiliser les élèves sur l’hygiène menstruelle notamment les règles douloureuses. Selon la présidente de l’association toujours kennedyennes Dr Monique James, une fille sur dix manque l’école quand elles voient leurs règles.
L’hygiène menstruelle pose un réel problème aux filles dans les écoles. En effet, beaucoup d’entre elles sont confrontées à des difficultés quand elles voient leurs règles. C’est dans ce sens que l’association toujours kennedyennes a organisé une conférence sur ce thème. Selon Dr Monique James, on se rend compte que 1/10 manquent l’école quand elles voient leurs règles. « C’est la raison pour laquelle nous avons confectionné des kits de dignité, dans les kits il y a des serviettes hygiéniques des scripts de rechanges, des hygiènes hydroalcooliques, des savons. Nous avons offert à l’école des bouteilles de l’eau de javel, de savons liquides pour l’entretien des toilettes ». A l’en croire, toutes les membres de l’association sont des anciennes élèves du Lycée Kennedy. « Nous avons décidé de revenir sur les pas de notre enfance pour une solidarité intergénérationnelle. Nous avons confectionné 350 kits et le coût est de 2500 f le kit. En plus de ces 350, nous avons offert à la principale 1000 paquets de serviettes hygiéniques, 5 cartons de l’eau de javel, 5 cartons de savons et 5 cartons de savons liquides ».
En leur offrant les serviettes, selon elle, ça va leur permettre d’être plus rassuré, « si elles viennent à l’école de pouvoir se changer régulièrement, et l’autre chose, nous souhaitons soutenir la principale à construire des blocs sanitaires, il n’y a pas assez de de toilettes dans le lycée », regrette-t-elle.
Pour sa part, la principale du Cem Kennedy Aminata Sarr affirme qu’elles accueillent essentiellement des filles âgées entre 12 et 17 ans. « L’association nous a donné deux lots de kits, un lot qu’on distribue aux enfants, où il y a des slips, des garnitures, un calendrier pour leur permettre de calculer leur cycle menstruel, un verso pour palper leurs seins après les règles pour éventuellement éviter les cancers du sein, et des flys pour sensibiliser davantage comment on doit prendre en charge l’hygiène menstruelle ». Cependant, elle annonce qu’ils sont en train de construire des vestiaires et des toilettes pour rendre beaucoup plus accessible et permettre aux jeunes filles de garder leur dignité.
Mame Diarra DIENG
