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MATAR SOURANG, FNR : « MACKY SALL EST EN PERMANENCE DANS LES CALCULS POLITIQUES »

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L’exercice du pouvoir a complétement changé Macky Sall. C’est l’avis de son ancien allié, Matar Sourang, qui l’avait soutenu à la présidentielle de 2012.

Invité de l’émission le Jury Du Dimanche (JDD), le coordonnateur du Front de résistance nationale (Frn), principale coalition de l’opposition, ne reconnaît plus son ’’ami’’. Pour lui, Macky Sall a relégué au second plan les difficultés des Sénégalais pour ne s’occuper que de son maintien au pouvoir. « Macky Sall, que j’ai connu avant, a totalement changé. Son problème est qu’il est en permanence dans des calculs politiques. Ce qui me surprend un peu chez le président, c’est que, toute sa stratégie, c’est comment faire pour gagner, se maintenir, pour éliminer (des adversaires). Cette façon de faire la politique me pose problème », a déclaré le coordonnateur du Frn.

Ce changement de comportement est dû, selon M. Sourang, par la concentration du pouvoir entre ses mains. Pour lui, l’homme qu’il a connu dans le passé a tracé sa voie qui le mène loin des préoccupations des populations auxquelles il est censé gouverner. « C’est pourquoi d’ailleurs, en politique, je ne crois plus au sauveur, à la personne providentielle. Je crois plutôt aux systèmes qui sont mis en place. Je considère que, le président de la République, dans nos pays, dispose de trop de pouvoir. Il dispose de milliards. Il peut mettre en prison qui il veut, nommer qui il veut, tout le monde lui court derrière ».

’’IL Y AVAIT DE RÉELS RISQUES DE COUP D’ÉTAT’’

Abordant les évènements de mars dernier, relatifs au conflit politico-judiciaire, opposant Ousmane Sonko et le régime en place, Matar Sourang affirme qu’il y avait de réels risques de coup d’Etat. Le plénipotentiaire de Serigne Mountakha Mbacké, pour jouer les bons offices dans cette crise, salue la position du khalife. Qui, selon lui, a dû déjouer cette crise. « Je demeure convaincu que si le mouvement n’avait pas été arrêté, ça allait être la catastrophe. Aujourd’hui, au lieu de tirer les leçons, on a mis dans la tête du président de la République que c’était une vague qui est passée et qui a fait des dégâts. Mais, c’est dépassé », a-t-il déploré.

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