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Média : « Quand on ne respecte pas la presse, on fragilise la démocratie de son pays » (Fadel Barro)

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Média : « Quand on ne respecte pas la presse, on fragilise la démocratie de son pays » (Fadel Barro)

Ex-secrétaire général du mouvement Y en a marre, Fadel Barro est d’avis qu’il faut un certain nombre de préalables avant de parler de liberté de la presse dans un pays. Au Sénégal, ces préalables ne sont, à ses yeux, pas pris en compte, a-t-il indiqué, alors qu’il était au sit-in des journalistes dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale dédiée à la liberté de la presse.

‘’Avant de parler de liberté de la presse, il faudrait des préalables comme de meilleures conditions de travail, une indépendance et une autonomie. Comment peut-on être dépendant de toutes les forces politiques, économiques de la place qui instrumentalisent la presse comme elles veulent et prétendre avoir une quelconque liberté de presse ?’’, s’est-demandé M. Barro.

Lui, il relativise cette liberté dont disposerait la presse sénégalaise. ‘’C’est à croire que chaque partie, que ce soit l’État comme l’opposition, doit dompter la presse pour qu’elle aille dans le sens de ses intérêts. Au vu de ces situations, l’on ne peut parler de liberté de la presse. Aujourd’hui, effectivement, cette liberté de la presse est très menacée du fait de l’incompréhension de ce qu’est le métier de presse. Il semble que nos autorités ne le connaissent plus et qu’elles ont oublié l’enjeu de la presse. La presse est un des piliers de la démocratie. Aujourd’hui, la démocratie est gravement affectée. C’est cette situation de la presse qui explique ce sit-in initié aujourd’hui par nos confrères. Je m’en félicite d’abord en tant que combattant de la démocratie, ensuite je suis journaliste de métier. Donc notre rassemblement ici est important, puisque c’est le moment de hausser le ton. Nos gouvernements actuels méprisent la presse. La preuve on en est arrivé à voir le préfet ordonner que soient chargés les journalistes. C’est de l’irrespect vis-à-vis de la presse. Et quand on ne respecte pas la presse, on fragilise soi-même la démocratie de son pays’’, a-t-il dit en wolof…

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