Home Société POUR AVOIR RENDU AVEUGLE SES BELLES-FILLES, S. NDIAYE CONDAMNÉE À 20 ANS DE TRAVAUX FORCÉS

POUR AVOIR RENDU AVEUGLE SES BELLES-FILLES, S. NDIAYE CONDAMNÉE À 20 ANS DE TRAVAUX FORCÉS

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POUR AVOIR RENDU AVEUGLE SES BELLES-FILLES, S. NDIAYE CONDAMNÉE À 20 ANS DE TRAVAUX FORCÉS

Le juge a finalement suivi le réquisitoire du procureur et la prévenue, Seynabou Ndiaye a écopé de la lourde sentence : elle est condamnée à 20 ans de travaux forcés pour avoir infligé des sévices corporels aux deux filles de son époux âgées de 3 ans et 5 ans, au moment des faits, en 2015. Des sévices qui avaient fini par faire perdre la vue aux deux enfants. En plus de la peine, elle devra s’acquitter d’une amende de 250 000 FCFA, ainsi que d’un montant de 150 millions F CFA à verser aux deux victimes en guise d’amende.

Son mari, Modou Guèye, est également condamné par le président de la Chambre criminelle de Dakar. Jugé par contumace, il a pris cinq ans de prison pour non assistance à des personnes en danger.

La dame Seynabou Ndiaye était poursuivie pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la cécité sur des enfants. En effet, selon le procès-verbal de l’enquête préliminaire, les faits se sont déroulés le 16 mai 2015. A cette date, Babacar Ciss et Mamadou Diop, respectivement délégué de quartier et imam du quartier Darou Salam 1 de Yeumbeul, accompagnés d’une vingtaine de personnes, se sont présentés au commissariat de la localité pour dénoncer des faits de sévices corporels et de maltraitance exercés sur les petites F. Gueye et N. Guèye.

L’imam Mamadou Diop déclarait que la plus petite F. Guèye était sujette à des crises et avait des cicatrices sur le corps. Il soutenait s’être entretenu avec la belle-mère des enfants qui lui faisait croire que les cicatrices de la fille provenaient d’une chute dans les toilettes et que les crises étaient dues au fait qu’elle n’avait pas pris ses médicaments.

Cependant, Amadou Sangaré et Abdoulaye Bèye, voisins de Seynabou Ndiaye, confirmaient les violences dont les filles étaient victimes de la part de celle-ci qui s’en prenait à eux lorsqu’ils s’interposaient. Ils ajoutaient avoir prévenu la police qui s’est transportée aux domiciles de la mise en cause sans procéder à son interpellation. Ce, après qu’elle a pris l’engagement de ne plus toucher aux filles.

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