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RUFISQUE Mairies, Stations-services, siège Asp… : De la casse à tous les coins

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RUFISQUE Mairies, Stations-services, siège Asp… : De la casse à tous les coins

Deuxième jour consécutif de pillage et d’actes de vandalisme dans le département de Rufisque. La mairie de Diamniadio et le bâtiment qui abrite le siège de l’Asp et la mutuelle de santé des agents de l’Etat (Msae) ont été, vendredi, les cibles de cette foule aveugle qui avait entamé son œuvre destructrice le jeudi. Pendant plus d’une heure, les casseurs en furie ont complétement saccagé le bâtiment tenant lieu de siège des Asp. Portes défoncées, chaises et tables détruites, documents brulés, ventilateurs et ordinateurs emportés… Le décor a été pitoyable.  La même stratégie des pneus brulés sur des axes stratégiques a été de mise hier, comme ce fut le cas quelques heures avant le saccage de la mairie de Rufisque Ouest. Et cette fois, c’est la Route nationale qui a été choisie par les casseurs qui ont brûlé des pneus à plusieurs endroits pour ralentir le mouvement des véhicules de la police. Les tenanciers de boutiques et autres lieux de commerce avaient vu venir, préférant baisser rideau pour ne pas se faire surprendre.
A noter que les stations d’essence ont été les principales cibles pour cette journée. Toutes celles situées le long de la route des Niayes menant vers Sangalkam. Il en est de même pour la station Total de Thiawlène (Rufisque (Est), celles de Sébikotane et Diam­niadio.  La mairie de la ville a été épargnée. Pas faute de tentatives d’attaques de casseurs pour autant.
Un dispositif important de militaires a été déployé tout autour. Le même dispositif a été mis en place pour la préfecture et le tribunal départemental. Après des essais d’attaques infructueux avec des jets de pierres en direction de leur cible, les casseurs ont dirigé leurs énergies vers d’autres directions pour des actions qui n’ont pas faibli jusqu’à la tombée de la nuit.
La peur est désormais le sentiment le mieux partagé chez les Rufisquois qui craignent aussi bien pour leurs biens que pour leur vie. «Ceux que j’ai vu mettre le feu ne sont pas de Rufisque», a asséné un propriétaire d’un magasin au centre-ville. Bien qu’ayant sécurisé les portes, il a passé la journée à la devanture avec de jeunes gaillards pour décourager les casseurs.

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