Home Actualités Sédhiou-accompagnement des initiatives d’autosuffisance en riz : le Projet de développement de la chaîne de valeurs du riz s’active pour 10.000 t/an

Sédhiou-accompagnement des initiatives d’autosuffisance en riz : le Projet de développement de la chaîne de valeurs du riz s’active pour 10.000 t/an

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Sédhiou-accompagnement des initiatives d’autosuffisance en riz : le Projet de développement de la chaîne de valeurs du riz s’active pour 10.000 t/an

La région de Sédhiou est ceinturée d’une chaîne de vallées rizicoles. Elle occupe la deuxième place des régions productrices du Sénégal. Mais cette production est en nette régression, selon les techniciens de l’agriculture qui indexent la remontée de la langue salée et la divagation dans les périmètres de culture. En réponse à cette situation, le projet de développement de la chaîne de valeurs du riz promet d’aménager au moins 200 hectares de terres pour une production record de 10.000 tonnes par an dans la région de Sédhiou.

Si l’on en croit Waly Diouf, le coordonnateur du projet de développement de la chaîne de valeurs du riz, « c’est une initiative de la Banque islamique de développement qui cherche à appuyer dix pays africains dans leur politique d’autosuffisance en riz. Le Sénégal fait partie de ces dix pays africains. Il est prévu un certain nombre d’activités parmi lesquelles des aménagements agricoles. Nous sommes venus à Sédhiou pour présenter le projet d’une étude d’avant-projet sommaire pour l’aménagement de la vallée de Diendé.  C’est une importante vallée car polarisant au moins cinq villages avec des milliers de personnes » dit-il.

S’agissant des prévisions agricoles, Waly Diouf, le coordonnateur du projet de développement de la chaîne de valeurs du riz, ajoute qu’ « avec plus de 200 hectares, nous espérons au moins avoir une production de 10.000 tonnes de riz par an. Cela permet au moins de nourrir le quart ou le cinquième de la population de la région de Sédhiou. C’est un aménagement qui va coûter un peu cher avec un milliard et demi de CFA. Nous osons espérer que les autorités vont nous accompagner dans ce sens ». Pour ce qui est des contraintes identifiées, il relève qu’ « en faisant l’étude, nous avons pu identifier deux contraintes majeures que sont la remontée de la langue salée dans les zones de culture, la divagation des animaux dans les périmètres rizicoles et accessoirement d’autres contraintes moins fréquentes à savoir les litiges fonciers ».

Moussa DRAME

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