L’affaire Pape Mahawa Diouf connaît un nouveau rebondissement. Après sa convocation lundi 29 septembre 2025 à la Division spéciale de la cybersécurité (DSC), puis son placement en garde à vue, le responsable de l’Alliance pour la République (APR) a été déféré ce jeudi au parquet. À l’issue de sa présentation devant le procureur, il a été placé sous mandat de dépôt pour « diffusion de fausses nouvelles » et « diffamation ».
La procédure fait suite à une plainte déposée par l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), dont le directeur général, Jean Michel Sène, avait saisi la justice après des déclarations jugées « gravissimes » de M. Diouf. Invité de l’émission Faram Facce sur TFM, le 17 septembre dernier, l’ancien directeur général de l’Agence sénégalaise pour la promotion touristique (ASPT) avait affirmé qu’un détournement de 37 milliards de FCFA aurait eu lieu au sein de l’ASER.
Des accusations que l’agence a vigoureusement contestées, estimant qu’elles portent atteinte à son image et à la confiance du public. L’ampleur de l’affaire soulève un débat sur la frontière entre liberté d’expression et responsabilité pénale, dans un contexte où la communication politique prend une place centrale dans l’espace médiatique.











