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Transport – Contraintes de leur secteur : La Fédération des taxis-clandos interpelle le ministre Mansour Faye

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Leur secteur non reconnu par l’Etat du Sénégal, ils ont décidé de s’organiser en mettant sur pied la Fédération des garages de Dakar. Son président, Pape Yoro Guèye, s’est retrouvé, avec les chefs de différents garages de Dakar, à Tivaoune Peulh Apix, pour une journée de réflexion afin de faire le tour des maux auxquels ils doivent faire face.

A la fin de la rencontre, ils ont fait face à la presse pour dresser leur plan de revendications. «Nous sommes des citoyens sénégalais et des acteurs du transport. Et nous sommes dans un secteur où nous vivons un calvaire, en particulier depuis l’existence des taxis-clandos. Il y a de cela plus de 50 ans. Nos papas, qui étaient là, sont tous partis à la retraite, aujourd’hui, c’est nous qui avons pris la relève. Et nous avons décidé de nous formaliser comme tout autre secteur du transport», a indiqué Pape Yoro Guèye.

Leur sac de revendications en bandoulière, le sieur Mor Talla Niang, qui va prendre la parole à son tour, pour déplorer que «nous les fils du Sénégal, pourtant lorsque que nous nous rendions dans les pays étrangers, avant même 2 années, on te donne un papier reconnu par leur service de transport. Ici au Sénégal, voici plus de 50 ans, depuis que les taxis-clandos existent, l’Etat ne nous reconnaît pas et nous sommes à la merci des policiers qui, à chaque contrôle, nous balancent que nous faisons du transport irrégulier. Et pourtant, nous avons tous les papiers avec nous. Plus de 50 ans de clandestinité, cela n’existe nulle part dans le monde. Nous voulons que l’Etat nous reconnaisse. Les Jakarta sont là et circulent partout dans Dakar. 70 mille voitures sont en circulation, donc l’Etat, en particulier le ministre Mansour Faye, doit nous recevoir pour voir comment régulariser notre secteur.» Pour Maguette Dieng, président et chef de garage Tally Maraine, «c’est une violation de notre droit. Nous avons eu à rencontrer le ministre Mansour Faye à Diamniadio, et au cours de notre rencontre avec lui, des points ont été exposés, et prêts à être exécutés. C’est lui-même qui avait donné le nom de taxi-banlieue. Mais depuis, aucune suite à notre demande. Pire, on ne parvient plus à l’avoir au téléphone, malgré les demandes». De guerre lasse, ils en viennent à ’interpeller le chef de l’Etat pour une intervention rapide qui aboutirait à la régularisation de leur secteur qui se trouve au point mort.
Par Abdou Latif MANSARAY – latifmansaray@lequotidien.sn

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